Pour les tenants du credo ultra libéral au tournant des XVIIIème et XIXème siècle, la gestion de la superfluité humaine doit être laissée, comme tout autre problème, au mécanisme du marché "auto régulateur" chargé d‘éliminer la masse de superflus (surnuméraires). Dans sa Dissertation sur les lois sur les pauvres, Townsend donnait au credo libéral une de ses fables censée révéler le fondement naturel de la société de marché: "La scène est l’île de Robinson Crusoé, dans le Pacifique […] Sur cette île, Juan Fernandez a débarqué quelques chèvres qui lui fourniront de la viande au cas où il reviendrait. Les chèvres se sont multipliées à une vitesse biblique…" (Polanyi, La grande transformation, p. 172)
Pour résoudre le problème que pose cette surmultiplication, « les autorités espagnoles ont débarqué un chien et une chienne, qui, eux aussi, se sont largement multipliés, avec le temps et ont fait diminuer le nombre de chèvres qui leur servent de nourriture. » (ibid., p. 172) Ainsi, une fois mis en place, le mécanisme de la sélection naturelle fait son œuvre comme le résume Townsend: "Alors un nouvel équilibre s’est rétabli. Les individus plus faibles des deux espèces ont été parmi les premiers à payer leur dette à la nature; les plus actifs et les plus vigoureux sont restés en vie." (cité par Polanyi, ibid., p. 172) Le trop plein de chèvres est éliminé par les chiens et le trop plein de chiens disparait sous le coup de la sous alimentation:"Comme Townsend, Malthus conclut que les spécimens superflus seront éliminés; alors que les chèvres sont éliminés par les chiens, les chiens doivent mourir de faim faute de nourriture." (ibid., p. 187) Dans les deux cas, ce sont les individus les plus faibles qui se trouvent éliminés; de cette façon, ne se transmet que le patrimoine génétique des plus aptes à la survie, garantissant ainsi la saine descendance des espèces.
Ce mécanisme auto régulateur est le même que celui qu’est censé rendre opérant le marché économique en l’absence de toute intervention de l'Etat et du législateur. Dans la société humaine, chèvres et chiens correspondent aux classes sociales des riches, les détenteurs du capital, et des pauvres qui n'ont que leur force de travail à louer: "Pas besoin de gouvernement pour maintenir cet équilibre […] De ce point de vue nouveau, on peut considérer la société comme consistant en deux races: les propriétaires et les travailleurs. Le nombre de ces derniers est limité par la quantité de nourriture; et, aussi longtemps que la propriété sera sauve, la faim les poussera à travailler. Aucun magistrat n’est nécessaire, car la faim impose une meilleure discipline que le magistrat." (ibid., p. 174) Autrement dit, la discipline imposée par le marché, qui joue sur le seul ressort de la faim, est bien plus efficace que l'intervention de l'appareil législatif et répressif d'Etat. Pour Townsend comme pour Malthus, se trouve réglé de lui -même, le problème social de la superfluité humaine, le trop plein de pauvres dont elle regorge. Une des implications politiques importantes de cette version du darwinisme social est que l'Etat providence qui prétend venir en aide et apporter sa protection aux pauvres doit être démantelé; la puissance publique, en garantissant un filet de sécurité aux pauvres contre la menace de la faim, ne fait que déréguler le mécanisme vertueux de la sélection naturelle et l’empêche de fonctionner. Le credo libéral dans sa version la plus radicale est conduit à traiter de cette façon la question de la pauvreté. C'est tout le sens de la critique que le sociologue américain Summer, farouche partisan de cette version du darwinisme social, adressait au socialisme ; elle découlait d'une certaine application de la théorie de l'évolution naturelle de Darwin à la question sociale. En voulant garantir charitablement une protection sociale aux pauvres, l'utopie du socialisme ne ferait que détruire les fondements naturels de la civilisation:"Si nous n'aimons pas la survie du plus apte, nous n'avons qu'une seule solution possible: c'est la survie du moins apte. La première est la loi de la civilisation; l'autre est la loi de l'anti-civilisation [...] un troisième plan -le desideratum socialiste- un plan pour nourrir les moins aptes en faisant progresser la civilisation, jamais aucun homme ne pourra le trouver." (cité par Chanial, La délicate essence du socialisme, p. 71)
Cette application sociale du darwinisme biologique mérite évidemment d'être discutée pour une raison de fond. La théorie de l'évolution des espèces est parfaitement compatible avec les principes de solidarité et d'entraide au fondement du socialisme. On peut même aller jusqu'à soutenir qu'ils s'accordent mieux avec elle. La lutte pour la vie, à bien des égards, a favorisé l'émergence, la survie et le développement des espèces dont les membres ont été capables de créer les formes les plus complexes de collaboration entre eux. La confusion dans laquelle tombe le darwinisme social de Summer et de beaucoup de libéraux avec lui, est ce que l'éthologue (étude du comportement animal) Frans de Waal appelle "l'erreur de Beethoven". On sait que celui-ci composa ses oeuvres parmi les plus remarquables dans un taudis. L'erreur serait de croire que puisqu'il vivait dans un tel environnement, il n'a pu produire que des choses affreuses. Appliquée à la biologie, "l'erreur de Beethoven consiste à croire que, puisque la sélection naturelle est un processus d'élimination cruelle et sans pitié, elle n'a pu que produire des créatures elles-mêmes cruelles et sans pitié." (F. de Waal, Primates et philosophes, ibid, p. 89) Tomber dans cette erreur, c'est se rendre aveugle au fait que la sélection a pu privilégier des formes d'entraide, de coopération, d'altruisme et de bienveillance mutuelle comme facteur propice à la survie et au développement des espèces. Déjà, au niveau végétal, nous trouvons ces formes de solidarité lorsqu'elles se retrouvent confrontées à un milieu hostile qui menace leur existence (voir, L'entraide entre les plantes ). Le processus d'hominisation avec l'avènement, en bout de chaîne, d'homo sapiens, semble lui-même obéir à cette loi de l'entraide. Les études préhistoriques ont ainsi mis en évidence que notre ancêtre homo habilis, il y a de cela deux millions d'années, se distinguaient de ses cousins par une période double d'allaitement du nouveau-né: quatre ans au lieu de deux. Cet allongement de la phase de dépendance de l'enfant a dû puissamment oeuvrer dans le sens d'un développement de la sociabilité. De proche en proche, ce trait s'est accentué jusqu'à homo sapiens pour en faire un être coopératif au plus haut point.
Dans ce cas, il semble clair que la sélection naturelle a choisi le plus social et non le plus fort, conformément à la thèse du biologiste russe P. Kropotkin. Voir ce qu'en dit l'archéologue P. Depaepe, à partir de 12', dans cette conférence, Modernité de l'homme préhistorique.
Une implication tout à fait essentielle à en tirer, c'est qu'un projet politique qui viserait à désocialiser les comportements en instituant la norme de la concurrence de tous contre tous s'attaquerait au coeur de ce qui a fait l'avantage évolutif du genre homo, ce qui pose tout naturellement la question de sa viabilité C'est pourquoi aussi un socialiste des origines comme B. Malon pouvait légitimement soutenir que sa doctrine politique s'accorde mieux avec la théorie de l'évolution des espèces que le libéralisme débridé de gens comme Summer. A la "lutte pour la vie", il faut ajouter son complément nécessaire, "l'association pour la lutte", telle que le mouvement ouvrier a pu en donner une version moderne, dans la sphère humaine. Comme Malon le résumait dans sa Morale sociale, il s'agit "d'employer dans la lutte pour la vie [...] une forme d'association toujours plus étendue et perfectionnée." (cité par Chanial, La délicate essence du socialisme, p. 72) On a proposé l'hypothèse que les biologistes qui ont échappé à l'erreur de Beethoven, comme P. Kropotkin, ont étudié des espèces qui étaient confrontées à des milieux particulièrement hostiles, comme en Sibérie; dans ces conditions, l'entraide et la solidarité deviennent les facteurs clés dans la lutte pour la vie. Au contraire, les biologistes de l'Europe de l'ouest ont plutôt développer leur théorie à partir de données récoltées dans les milieux tropicaux, là où l'abondance de nourriture du milieu a pu favoriser le relâchement des pratiques coopératives. Cette corrélation reste toutefois à relativiser, et d'abord en suivant l'évolution des hominidés eux-mêmes: une lignée au nord du fleuve Congo, là où les ressources en nourriture sont assez rares, a donné les chimpanzés agressifs et plutôt individualistes; l'autre lignée, au sud, dans les forêts tropicales où les réserves sont abondantes, a fait émerger les bonobos, coopératifs et pacifiques. Il n'y a donc pas de relation simple et univoque entre l'abondance et le degré d'égoïsme au sein d'un groupe.
Enfin, il faut quand même relever que la fable des chèvres et des chiens n'est qu'une fiction qui ne peut être présentée comme étant l'oeuvre de la nature. En premier lieu, la situation créée sur l’île est tout ce qu’il y a de plus artificielle: elle est le produit de l'intervention humaine de la même façon que la création de pauvres dans la société n'a rien de naturel, mais est la résultante d’une réorganisation complète de ses institutions qui livre le travail et la terre au marché économique. Ensuite, cette fable ne correspond pas du tout aux données factuelles et n‘en constitue qu‘une caricature grossière. Comme le relève Polanyi, « on n’a pas réussi à authentifier cette histoire par une recherche faite dans les sources […] […] et ni les chiens ni les chèvres ne se sont multipliés, à ce qu’on sait; en outre, les chèvres vivaient dans des rochers inaccessibles, alors que les plages abondaient- tout le monde est d’accord sur ce point- en phoques gros et gras qui auraient fait une proie bien plus tentante pour les chiens sauvages. » (ibid., p. 172) Quoiqu’il en soit, c’est bien de cette fable, « que l’Angleterre victorienne a tiré son éducation sentimentale, » (ibid., p. 178) et à laquelle le néolibéralisme actuel puise encore son inspiration aujourd'hui, pourrait-on ajouter...
Pour résoudre le problème que pose cette surmultiplication, « les autorités espagnoles ont débarqué un chien et une chienne, qui, eux aussi, se sont largement multipliés, avec le temps et ont fait diminuer le nombre de chèvres qui leur servent de nourriture. » (ibid., p. 172) Ainsi, une fois mis en place, le mécanisme de la sélection naturelle fait son œuvre comme le résume Townsend: "Alors un nouvel équilibre s’est rétabli. Les individus plus faibles des deux espèces ont été parmi les premiers à payer leur dette à la nature; les plus actifs et les plus vigoureux sont restés en vie." (cité par Polanyi, ibid., p. 172) Le trop plein de chèvres est éliminé par les chiens et le trop plein de chiens disparait sous le coup de la sous alimentation:"Comme Townsend, Malthus conclut que les spécimens superflus seront éliminés; alors que les chèvres sont éliminés par les chiens, les chiens doivent mourir de faim faute de nourriture." (ibid., p. 187) Dans les deux cas, ce sont les individus les plus faibles qui se trouvent éliminés; de cette façon, ne se transmet que le patrimoine génétique des plus aptes à la survie, garantissant ainsi la saine descendance des espèces.
Ce mécanisme auto régulateur est le même que celui qu’est censé rendre opérant le marché économique en l’absence de toute intervention de l'Etat et du législateur. Dans la société humaine, chèvres et chiens correspondent aux classes sociales des riches, les détenteurs du capital, et des pauvres qui n'ont que leur force de travail à louer: "Pas besoin de gouvernement pour maintenir cet équilibre […] De ce point de vue nouveau, on peut considérer la société comme consistant en deux races: les propriétaires et les travailleurs. Le nombre de ces derniers est limité par la quantité de nourriture; et, aussi longtemps que la propriété sera sauve, la faim les poussera à travailler. Aucun magistrat n’est nécessaire, car la faim impose une meilleure discipline que le magistrat." (ibid., p. 174) Autrement dit, la discipline imposée par le marché, qui joue sur le seul ressort de la faim, est bien plus efficace que l'intervention de l'appareil législatif et répressif d'Etat. Pour Townsend comme pour Malthus, se trouve réglé de lui -même, le problème social de la superfluité humaine, le trop plein de pauvres dont elle regorge. Une des implications politiques importantes de cette version du darwinisme social est que l'Etat providence qui prétend venir en aide et apporter sa protection aux pauvres doit être démantelé; la puissance publique, en garantissant un filet de sécurité aux pauvres contre la menace de la faim, ne fait que déréguler le mécanisme vertueux de la sélection naturelle et l’empêche de fonctionner. Le credo libéral dans sa version la plus radicale est conduit à traiter de cette façon la question de la pauvreté. C'est tout le sens de la critique que le sociologue américain Summer, farouche partisan de cette version du darwinisme social, adressait au socialisme ; elle découlait d'une certaine application de la théorie de l'évolution naturelle de Darwin à la question sociale. En voulant garantir charitablement une protection sociale aux pauvres, l'utopie du socialisme ne ferait que détruire les fondements naturels de la civilisation:"Si nous n'aimons pas la survie du plus apte, nous n'avons qu'une seule solution possible: c'est la survie du moins apte. La première est la loi de la civilisation; l'autre est la loi de l'anti-civilisation [...] un troisième plan -le desideratum socialiste- un plan pour nourrir les moins aptes en faisant progresser la civilisation, jamais aucun homme ne pourra le trouver." (cité par Chanial, La délicate essence du socialisme, p. 71)
Cette application sociale du darwinisme biologique mérite évidemment d'être discutée pour une raison de fond. La théorie de l'évolution des espèces est parfaitement compatible avec les principes de solidarité et d'entraide au fondement du socialisme. On peut même aller jusqu'à soutenir qu'ils s'accordent mieux avec elle. La lutte pour la vie, à bien des égards, a favorisé l'émergence, la survie et le développement des espèces dont les membres ont été capables de créer les formes les plus complexes de collaboration entre eux. La confusion dans laquelle tombe le darwinisme social de Summer et de beaucoup de libéraux avec lui, est ce que l'éthologue (étude du comportement animal) Frans de Waal appelle "l'erreur de Beethoven". On sait que celui-ci composa ses oeuvres parmi les plus remarquables dans un taudis. L'erreur serait de croire que puisqu'il vivait dans un tel environnement, il n'a pu produire que des choses affreuses. Appliquée à la biologie, "l'erreur de Beethoven consiste à croire que, puisque la sélection naturelle est un processus d'élimination cruelle et sans pitié, elle n'a pu que produire des créatures elles-mêmes cruelles et sans pitié." (F. de Waal, Primates et philosophes, ibid, p. 89) Tomber dans cette erreur, c'est se rendre aveugle au fait que la sélection a pu privilégier des formes d'entraide, de coopération, d'altruisme et de bienveillance mutuelle comme facteur propice à la survie et au développement des espèces. Déjà, au niveau végétal, nous trouvons ces formes de solidarité lorsqu'elles se retrouvent confrontées à un milieu hostile qui menace leur existence (voir, L'entraide entre les plantes ). Le processus d'hominisation avec l'avènement, en bout de chaîne, d'homo sapiens, semble lui-même obéir à cette loi de l'entraide. Les études préhistoriques ont ainsi mis en évidence que notre ancêtre homo habilis, il y a de cela deux millions d'années, se distinguaient de ses cousins par une période double d'allaitement du nouveau-né: quatre ans au lieu de deux. Cet allongement de la phase de dépendance de l'enfant a dû puissamment oeuvrer dans le sens d'un développement de la sociabilité. De proche en proche, ce trait s'est accentué jusqu'à homo sapiens pour en faire un être coopératif au plus haut point.
Dans ce cas, il semble clair que la sélection naturelle a choisi le plus social et non le plus fort, conformément à la thèse du biologiste russe P. Kropotkin. Voir ce qu'en dit l'archéologue P. Depaepe, à partir de 12', dans cette conférence, Modernité de l'homme préhistorique.
Une implication tout à fait essentielle à en tirer, c'est qu'un projet politique qui viserait à désocialiser les comportements en instituant la norme de la concurrence de tous contre tous s'attaquerait au coeur de ce qui a fait l'avantage évolutif du genre homo, ce qui pose tout naturellement la question de sa viabilité C'est pourquoi aussi un socialiste des origines comme B. Malon pouvait légitimement soutenir que sa doctrine politique s'accorde mieux avec la théorie de l'évolution des espèces que le libéralisme débridé de gens comme Summer. A la "lutte pour la vie", il faut ajouter son complément nécessaire, "l'association pour la lutte", telle que le mouvement ouvrier a pu en donner une version moderne, dans la sphère humaine. Comme Malon le résumait dans sa Morale sociale, il s'agit "d'employer dans la lutte pour la vie [...] une forme d'association toujours plus étendue et perfectionnée." (cité par Chanial, La délicate essence du socialisme, p. 72) On a proposé l'hypothèse que les biologistes qui ont échappé à l'erreur de Beethoven, comme P. Kropotkin, ont étudié des espèces qui étaient confrontées à des milieux particulièrement hostiles, comme en Sibérie; dans ces conditions, l'entraide et la solidarité deviennent les facteurs clés dans la lutte pour la vie. Au contraire, les biologistes de l'Europe de l'ouest ont plutôt développer leur théorie à partir de données récoltées dans les milieux tropicaux, là où l'abondance de nourriture du milieu a pu favoriser le relâchement des pratiques coopératives. Cette corrélation reste toutefois à relativiser, et d'abord en suivant l'évolution des hominidés eux-mêmes: une lignée au nord du fleuve Congo, là où les ressources en nourriture sont assez rares, a donné les chimpanzés agressifs et plutôt individualistes; l'autre lignée, au sud, dans les forêts tropicales où les réserves sont abondantes, a fait émerger les bonobos, coopératifs et pacifiques. Il n'y a donc pas de relation simple et univoque entre l'abondance et le degré d'égoïsme au sein d'un groupe.
Enfin, il faut quand même relever que la fable des chèvres et des chiens n'est qu'une fiction qui ne peut être présentée comme étant l'oeuvre de la nature. En premier lieu, la situation créée sur l’île est tout ce qu’il y a de plus artificielle: elle est le produit de l'intervention humaine de la même façon que la création de pauvres dans la société n'a rien de naturel, mais est la résultante d’une réorganisation complète de ses institutions qui livre le travail et la terre au marché économique. Ensuite, cette fable ne correspond pas du tout aux données factuelles et n‘en constitue qu‘une caricature grossière. Comme le relève Polanyi, « on n’a pas réussi à authentifier cette histoire par une recherche faite dans les sources […] […] et ni les chiens ni les chèvres ne se sont multipliés, à ce qu’on sait; en outre, les chèvres vivaient dans des rochers inaccessibles, alors que les plages abondaient- tout le monde est d’accord sur ce point- en phoques gros et gras qui auraient fait une proie bien plus tentante pour les chiens sauvages. » (ibid., p. 172) Quoiqu’il en soit, c’est bien de cette fable, « que l’Angleterre victorienne a tiré son éducation sentimentale, » (ibid., p. 178) et à laquelle le néolibéralisme actuel puise encore son inspiration aujourd'hui, pourrait-on ajouter...
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