Tout ce qui est exposé ici n'est que l'explicitation d'une intuition fondamentale remontant à loin.
"Ce n'est pas au nom du gouvernement, même républicain, ni même au nom du peuple français, que l'instituteur confère son enseignement: c'est au nom de la vérité." (Manifeste des instituteurs syndicalistes, 1905) RIP
samedi 18 juillet 2020
samedi 11 juillet 2020
2a) Qu'est-ce que l'humain. Questionnement à partir de l'énigme du chaînon manquant: le chimpanzé, le bonobo et nous
Si nous avons déjà bien défriché le terrain pour comprendre ce que nous sommes en tant qu'humains, il reste encore à élargir, une dernière fois, la perspective en tâchant de nous situer par rapport aux espèces qui nous sont les plus directement apparentées: de par leur proximité, elles auront sûrement un nouvel éclairage fort instructif à nous apporter sur notre propre humanité, comme on l'avait laissé entendre pour ce qui touche l'indétermination de la nature humaine.
jeudi 9 juillet 2020
1c) Théorie de l'humain néoténique: l'origine sociale de l'individu dans l'anthropologie des contes
"Au fond, c'est une folie de chercher à savoir si on possède quelque chose par soi-même ou par les autres." (Goethe)
Précisons tout de suite ceci: ce dont Goethe semble ne parler ici que pour ce qui concerne notre avoir, prenait bien, pour lui, son sens premier, dans ce qui touche notre être. Il serait tout aussi fou de chercher à savoir si ce que nous sommes, nous le devons à nous-mêmes ou aux autres. Nous sommes maintenant en mesure d'appréhender la consistance de cette affirmation relative à la nature de notre individualité. L'étude du caractère néoténique de l'être humain nous a conduit à poser qu’il est l’être social par excellence. Etant inachevé, par nature, c’est donc seulement par la transmission d’une culture que les autres lui apporteront qu’il pourra se constituer en un sujet humain. Voilà qui conduit à envisager l'idée d'une origine sociale de l’individu que nous sommes.
Précisons tout de suite ceci: ce dont Goethe semble ne parler ici que pour ce qui concerne notre avoir, prenait bien, pour lui, son sens premier, dans ce qui touche notre être. Il serait tout aussi fou de chercher à savoir si ce que nous sommes, nous le devons à nous-mêmes ou aux autres. Nous sommes maintenant en mesure d'appréhender la consistance de cette affirmation relative à la nature de notre individualité. L'étude du caractère néoténique de l'être humain nous a conduit à poser qu’il est l’être social par excellence. Etant inachevé, par nature, c’est donc seulement par la transmission d’une culture que les autres lui apporteront qu’il pourra se constituer en un sujet humain. Voilà qui conduit à envisager l'idée d'une origine sociale de l’individu que nous sommes.
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