"Ce n'est pas au nom du gouvernement, même républicain, ni même au nom du peuple français, que l'instituteur confère son enseignement: c'est au nom de la vérité." (Manifeste des instituteurs syndicalistes, 1905) RIP
S'il vous est possible, même si je prend acte de cet arrêt, je l'espère non définitif, de me conseiller un livre de méthode pour la compréhension de textes philosophiques ou ceux d'autres disciplines ? Un livre que je qualifierais de << passe partout >>, ou est-il nécessaire de <> ses propres méthodes?
Je crains de n'être pas la bonne personne pour ce genre de conseil. S'il s'agit d'une méthode pour l'épreuve de l'explication de texte du bac. de philo, l'industrie du bachotage regorge de livres qui en traitent mais que je ne me donne pas la peine de consulter pour pouvoir en conseiller un en particulier.
Des articles toujours intéressants, délivrant toujours des messages profonds qui nous forcent à réfléchir sur notre société, la philo a été une vraie révélation et une prise de conscience pour moi de la manière dont vous l'avez enseignée, dommage que certaines personnes ne comprennent pas toutes ces choses.
Bonjour, je n'ai encore rien écrit par peur d'être banal en vous disant juste : Merci ! Sans doute ai-je eu tord. J'ai constitué une pile de vos articles, qui grossit à mesure que je progresse dans ma lecture. J'ai une admiration particulière pour les personnes qui se vouent corps et âme à l'émancipation de tous. N'est-ce pas là une des plus nobles manières d'aimer les hommes. J'ai une pensée particulière pour votre article "Faut-il vivre avec son temps ?". Peut-être parce que cette injonction de s'intégrer socialement sans remettre en cause l'ordre social m'est apparue - des années après l'école - comme une incurie inepte et hypocrite. L'homme moderne n'échappe pas, selon moi, au dilemme suivant :
Soit il se maintient dans cet état infantile et hétéronome de la conformité sociale, du statut quo capitaliste, du consommateur-roi-producteur-esclave - càd l'homo-oeconomicus, conciliant, dans un étrange paradoxe la plus grand confort matériel qu'aucun de ses ancêtres n'avait connu, avec probablement la plus grande détresse morale et existentielle jamais connu.
Soit il s'émancipe et veut la liberté pour lui-même et les autres, nécessitant un travail de réflexion sur ses institutions sociales, et son propre fonctionnement psychique.
Mais donc que faire ? Comment instiguer ce désir de l'autonomie pour reprendre l'idée chère à Castoriadis ? Surement par milles moyens dont votre action en est un assurément ! Si vous avez d'autres idées de balises efficaces visant une éducation (au sens large) autonome, je suis intéressé. A quelles modalités devons-nous être attentif pour qu'une "alternative" soit radicale, réellement émancipatrice ? Par exemple, en quoi une initiative est-elle subversive si elle remplace une hétéronomie par une autre. Exemple : Le changement par la consommation. "Je choisis en consommant le monde que je souhaite." Mystification qui ne résout rien à la marchandisation de tout, à l'inégalité énorme de l'accès aux richesses, à notre mode de vie insoutenable, ... et qui donne à la personne l'impression de faire sa part. Mais qui en même temps est une critique de la competition sans limites (Pas cher à quel prix ?) une critique inaboutie de l'inégalité des salaires (commerce équitable), de la dégradation écologique (bio), ...
Je vous sais gré de bien voir que tout ce qui se fait ici s'ordonne à un projet d'émancipation humaine. Mais, se vouer à une telle tâche dans le cadre de ce que je persiste, avec Castoriadis, à qualifier de "prison" dans laquelle il faut faire office de géôlier relève de l'injonction paradoxale;et, c'est bien connu, quiconque est soumis à ce genre de régime est condamné à y laisser sa santé mentale.
L'école est une prison, c'est sur. Mais la seule existence d'un site internet comme le votre, et de lecteurs, même peu nombreux montre que l'emprisonnement n'est pas encore total.
Pour paraphraser Casto, nous assistons surement à la montée de l'insignifiance, mais il nous reste à agir pour inverser à la courbe. Et puis, parfois, des actions en apparences insignifiantes provoquent des changements inespérés. Par exemple, il arrive que des copains, des connaissances après plusieurs années changent leurs fusils d'épaules après des discussions et des échanges sur la manière de voir la vie.
Bonjour mr. Wiederkehr J'ai enfin trouvé votre blog que je vais lire avidement! Je ne sais pas si,vous vous rappelez, mais je vous ai eu en cours en 2009 ou quelque chose comme ça. Malgrè la belle bande de bras cassés que nous formions les copains et moi, nous avons retenu une seule chose de cet enseignement pourri qu'était le lycée, c'était bien vos cours! N'abandonnez ni l'émancipation virtuelle ni celle réèlle monsieur, il y en a qui y sont sensibles et qui apprécient! Vous avez tout mon respect pour ce que vous faites et je vous souhaite de retrouver le courage! L'improbable est toujours possible, comme le dit mr Morin : "l'improbable s'est très souvent produit dans l'Histoire, Athènes, petite bourgade minable, à deux fois résisté à l'immense envahisseur perse, et grâce à cette résistance, la philosophie et la démocratie sont nées." Luca
Je vous ai eu en terminale et n'ai pas repris contact avec vous depuis. Je tenais à vous dire que plus qu'une approche de la philosophie, votre cours m'a marquée à vie et m'a appris que "la véritable lutte est d'imposer sa propre temporalité à la société ". Je n'oublierai jamais cette phrase ni toutes les autres qui sont écrites dans un petit carnet rose que je prenais en cours. C'était la meilleure année d'études de ma vie et vous étiez mon meilleur professeur. Aujourd'hui je suis illustratrice, jeune maman, et je retombe sur ce blog, c'est un vrai bonheur pour moi de relire ces textes qui prouvent qu'il existe encore un îlot de personnes sages. Je sais que nous sommes nombreux à avoir été marqués par cette annee et ce cours de philo... Je finirai en précisant que j'ai eu 15 au bac de philo ! Bonne continuation.
Quelque soit les nombreuses critiques que vous pouvez recevoir auprès de personne peu ouverte d'esprit, n'en prenait pas compte. Le point de vue que vous avez travaillé, amélioré, enrichie durant des années est un point de vue malheureusement réaliste. Vous avez consacré votre vie à vouloir faire ouvrir les yeux aux autres, une chose que j'admire beaucoup chez vous. Vos cours ne sont pas de simples cours de philosophie basés sur une énumération de philosophes... Vos cours sont plus que cela, vous nous apprenez à réfléchir par soi-même, penser par soi-même, vous nous guidé vers un projet d'émancipation comme vous le dites si bien. Et pour ma part c'est un projet accompli et réussi avec succès (même si mon émancipation est encore en cours). Tout le savoir que vous m'apporté est vital pour pouvoir grandir dans une société où l'honnêteté n'est pas forcément présente. Vous m'avez ouvert les yeux encore plus qu'ils ne l'étaient. Alors je vous en remercie.
Merci encore. Ces témoignages montrent qu'il n'est pas impossible mais, hélas, trop rare, d'arriver à ce qui devrait être l'état idéal de la relation entre un professeur et les élèves, ce qu'on appelle dans l'anthropologie du don un état d'endettement mutuel positif dont j'ai l'occasion de parler en cours et sur ce blog (cf., par exemple, la partie 4b du sujet Quelque chose peut-il valoir que l'on donne sa vie?).
Vos élèves ne demandent que cela, mais ils sont jeunes et divertis. Il faut les stimuler et les ramener au cours en les faisant participer. Je suis bien placée pour vous le dire car je suis une élève de cette classe. Faites-nous participer, on est jeune et notre attention peut être vite perdu. Votre contenu est plus que satisfaisant mais notre attention l'est un peu moins. Je crois que la relation entre professeur et élèves dans cette classe peut être une grande réussite. ( sans lire votre cours partie 4b, je pense que tout peut valoir de donner sa vie si cela nous tiens à cœur et que cela a du sens pour nous-mêmes ; et une fois cette chose réalisée avec succès, la récompense que l'on en a c'est la satisfaction personnelle et le plaisir fait à autrui )
Comment ne pas fuir les ignorants ? Sans doute en acceptant leur intolérance. Et cette concession à une limite : celle fixée par le laps de temps qui sépare leur ouverture, de nos pronostics sur elle. Ceux qui tiennent à cette ouverture, en une vie, attendrons douloureusement. En revanche, elle se produira chez d'autres avec une intensité folle. Le flambeau éprouvant les marées unilatérales aura réussi. D'autres bougies deviendront brasier. J'observe cependant (dans une position facile) que les oppositions qui ont émergé ces derniers temps, et que tu as eu à éprouver, prouve pertinemment la justesse, la force et la nécessité de ton entreprise (pour appuyer ce que tu dis, rares sont les profs de physique ou de maths à être sollicités négativement par la direction). Je ne te parlerai pas au passé. Je sais que tu sauras détecter l'éclat suffisant.
Je pense que vous avez retenu le pire a retenir dans cette classe , malgré une mauvaise entente dans l'ensemble.. de nombreux élèves on était à l'écoute et on fait l'effort de s'ouvrir à cette émancipation qui est, il faut pas se mentir, au premier abord pas évidente à comprendre.. Mais vous avez entièrement raison le lycée est une réelle prison et nous somme conditionné à apprendre pas pour notre propre construction intellectuelle mais pour répondre aux attentes des examens , si certain élèves ne sont pas près intellectuellement à lâcher leurs conditionnements , faite le au moins pour ceux à qui cela leurs font le plus grand bien ... j’espère que vous ne serez pas complètement découragé car vos cours nous permettent justement de nous évader quelques heures de notre prison quotidienne . Et sachiez aussi que l'intervention de l'inspectrice a était pour nous un soulagement car nous avons maintenant plus aucune raison de ne pas écouté dans vos cours car il serait soit disant pas académique maintenant tout est clair vos cours sont très enrichissant est recevable à l'épreuve. En tout cas je pense que on vous remerciera un jour de nous avoir ouvert les yeux sur notre société actuelle et aussi de nous détacher des préjugés , des conditionnements qui ne cesse de envahir notre vie.
Ce n'est pas avec cette classe que j'ai spécifiquement un problème; c'est avec quasiment l'ensemble de l'institution. Cela fait maintenant près de deux ans que j'ai mis en veilleuse mon blog.
Monsieur, en 2013 vous m'avez accompagné pour que je passe mon Baccalauréat et pour ça je vous en suis infiniment reconnaissante. Aujourd'hui je vis à Bordeaux pour passer mon BTS design graphique et je peux vous dire que j'ai dû passer par des chemins difficiles pour y arriver. Pendant ces périodes j'ai un réflexe particulier, je repense à vous et vos cours énergiques, à la dévotion que vous nous portiez, à la détresse que vous aviez pour transmettre dans l'urgence votre désir de comprendre le monde et de s'armer face à lui. Je suis triste de voir ce post aujourd'hui mais heureuse que vous fassiez ce que vous pensez être le mieux pour vous. Ne vous laissez pas décourager s'il vous plaît nous avons besoin de gens comme vous! Merci pour m'avoir fait lire et pour m'avoir lu.
Ca fait longtemps que j'avais envie de vous remercier pour tout le temps et l'énergie que vous avez consacré au partage de votre savoir, de la vérité, de l'émancipation... Je suis une ancienne élève du lycée Gabriel fauré, et grâce a vos cours, que j'ai gardé précieusement, j'ai trouvé une bonne raison de finir mon lycée, que je n'aurais très certainement pas eu le courage de terminer sans vous. J'aurais voulu vous dire pleins de choses déjà depuis maintenant trois ans, mais j'ai toujours pensé que mes mots ne seraient pas a la hauteur de tout ce que vous m'avez appris. Alors que je veux seulement vous remercier et vous souhaiter du bonheur et du courage!! Je regarde de temps en temps si le blog n'a pas ré ouvert, mais je me contenterais de re lire les anciens posts dont je ne me lace pas. Le plus important maintenant c'est de penser à vous. Encore merci! Et bonne continuation dans la vie
Vos élèves ne demandent que cela, mais ils sont jeunes et divertis. Il faut les stimuler et les ramener au cours en les faisant participer. Je suis bien placée pour vous le dire car je suis une élève de cette classe. Faites-nous participer, on est jeune et notre attention peut être vite perdu. Votre contenu est plus que satisfaisant mais notre attention l'est un peu moins. Je crois que la relation entre professeur et élèves dans cette classe peut être une grande réussite. ( sans lire votre cours partie 4b, je pense que tout peut valoir de donner sa vie si cela nous tiens à cœur et que cela a du sens pour nous-mêmes ; et une fois cette chose réalisée avec succès, la récompense que l'on en a c'est la satisfaction personnelle et le plaisir fait à autrui )
S'il vous est possible, même si je prend acte de cet arrêt, je l'espère non définitif, de me conseiller un livre de méthode pour la compréhension de textes philosophiques ou ceux d'autres disciplines ? Un livre que je qualifierais de << passe partout >>, ou est-il nécessaire de <> ses propres méthodes?
RépondreSupprimerJe crains de n'être pas la bonne personne pour ce genre de conseil. S'il s'agit d'une méthode pour l'épreuve de l'explication de texte du bac. de philo, l'industrie du bachotage regorge de livres qui en traitent mais que je ne me donne pas la peine de consulter pour pouvoir en conseiller un en particulier.
RépondreSupprimerDes articles toujours intéressants, délivrant toujours des messages profonds qui nous forcent à réfléchir sur notre société, la philo a été une vraie révélation et une prise de conscience pour moi de la manière dont vous l'avez enseignée, dommage que certaines personnes ne comprennent pas toutes ces choses.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje n'ai encore rien écrit par peur d'être banal en vous disant juste : Merci !
Sans doute ai-je eu tord.
J'ai constitué une pile de vos articles, qui grossit à mesure que je progresse dans ma lecture. J'ai une admiration particulière pour les personnes qui se vouent corps et âme à l'émancipation de tous. N'est-ce pas là une des plus nobles manières d'aimer les hommes.
J'ai une pensée particulière pour votre article "Faut-il vivre avec son temps ?". Peut-être parce que cette injonction de s'intégrer socialement sans remettre en cause l'ordre social m'est apparue - des années après l'école - comme une incurie inepte et hypocrite. L'homme moderne n'échappe pas, selon moi, au dilemme suivant :
Soit il se maintient dans cet état infantile et hétéronome de la conformité sociale, du statut quo capitaliste, du consommateur-roi-producteur-esclave - càd l'homo-oeconomicus, conciliant, dans un étrange paradoxe la plus grand confort matériel qu'aucun de ses ancêtres n'avait connu, avec probablement la plus grande détresse morale et existentielle jamais connu.
Soit il s'émancipe et veut la liberté pour lui-même et les autres, nécessitant un travail de réflexion sur ses institutions sociales, et son propre fonctionnement psychique.
Mais donc que faire ?
Comment instiguer ce désir de l'autonomie pour reprendre l'idée chère à Castoriadis ?
Surement par milles moyens dont votre action en est un assurément !
Si vous avez d'autres idées de balises efficaces visant une éducation (au sens large) autonome, je suis intéressé. A quelles modalités devons-nous être attentif pour qu'une "alternative" soit radicale, réellement émancipatrice ?
Par exemple, en quoi une initiative est-elle subversive si elle remplace une hétéronomie par une autre. Exemple : Le changement par la consommation. "Je choisis en consommant le monde que je souhaite." Mystification qui ne résout rien à la marchandisation de tout, à l'inégalité énorme de l'accès aux richesses, à notre mode de vie insoutenable, ... et qui donne à la personne l'impression de faire sa part. Mais qui en même temps est une critique de la competition sans limites (Pas cher à quel prix ?) une critique inaboutie de l'inégalité des salaires (commerce équitable), de la dégradation écologique (bio), ...
Je vous sais gré de bien voir que tout ce qui se fait ici s'ordonne à un projet d'émancipation humaine. Mais, se vouer à une telle tâche dans le cadre de ce que je persiste, avec Castoriadis, à qualifier de "prison" dans laquelle il faut faire office de géôlier relève de l'injonction paradoxale;et, c'est bien connu, quiconque est soumis à ce genre de régime est condamné à y laisser sa santé mentale.
SupprimerL'école est une prison, c'est sur.
SupprimerMais la seule existence d'un site internet comme le votre, et de lecteurs, même peu nombreux montre que l'emprisonnement n'est pas encore total.
Pour paraphraser Casto, nous assistons surement à la montée de l'insignifiance, mais il nous reste à agir pour inverser à la courbe. Et puis, parfois, des actions en apparences insignifiantes provoquent des changements inespérés. Par exemple, il arrive que des copains, des connaissances après plusieurs années changent leurs fusils d'épaules après des discussions et des échanges sur la manière de voir la vie.
Je découvre ce blog aujourd'hui : merci ! L'emprisonnement est tout relatif...
RépondreSupprimerBonjour mr. Wiederkehr
RépondreSupprimerJ'ai enfin trouvé votre blog que je vais lire avidement! Je ne sais pas si,vous vous rappelez, mais je vous ai eu en cours en 2009 ou quelque chose comme ça. Malgrè la belle bande de bras cassés que nous formions les copains et moi, nous avons retenu une seule chose de cet enseignement pourri qu'était le lycée, c'était bien vos cours! N'abandonnez ni l'émancipation virtuelle ni celle réèlle monsieur, il y en a qui y sont sensibles et qui apprécient! Vous avez tout mon respect pour ce que vous faites et je vous souhaite de retrouver le courage! L'improbable est toujours possible, comme le dit mr Morin : "l'improbable s'est très souvent produit dans l'Histoire, Athènes, petite bourgade minable, à deux fois résisté à l'immense envahisseur perse, et grâce à cette résistance, la philosophie et la démocratie sont nées."
Luca
Je vous ai eu en terminale et n'ai pas repris contact avec vous depuis. Je tenais à vous dire que plus qu'une approche de la philosophie, votre cours m'a marquée à vie et m'a appris que "la véritable lutte est d'imposer sa propre temporalité à la société ". Je n'oublierai jamais cette phrase ni toutes les autres qui sont écrites dans un petit carnet rose que je prenais en cours. C'était la meilleure année d'études de ma vie et vous étiez mon meilleur professeur. Aujourd'hui je suis illustratrice, jeune maman, et je retombe sur ce blog, c'est un vrai bonheur pour moi de relire ces textes qui prouvent qu'il existe encore un îlot de personnes sages. Je sais que nous sommes nombreux à avoir été marqués par cette annee et ce cours de philo... Je finirai en précisant que j'ai eu 15 au bac de philo ! Bonne continuation.
RépondreSupprimerMerci pour ce témoignage. J'en ai bien besoin en ce moment.
RépondreSupprimerQuelque soit les nombreuses critiques que vous pouvez recevoir auprès de personne peu ouverte d'esprit, n'en prenait pas compte. Le point de vue que vous avez travaillé, amélioré, enrichie durant des années est un point de vue malheureusement réaliste. Vous avez consacré votre vie à vouloir faire ouvrir les yeux aux autres, une chose que j'admire beaucoup chez vous. Vos cours ne sont pas de simples cours de philosophie basés sur une énumération de philosophes... Vos cours sont plus que cela, vous nous apprenez à réfléchir par soi-même, penser par soi-même, vous nous guidé vers un projet d'émancipation comme vous le dites si bien. Et pour ma part c'est un projet accompli et réussi avec succès (même si mon émancipation est encore en cours). Tout le savoir que vous m'apporté est vital pour pouvoir grandir dans une société où l'honnêteté n'est pas forcément présente. Vous m'avez ouvert les yeux encore plus qu'ils ne l'étaient. Alors je vous en remercie.
RépondreSupprimerMerci encore. Ces témoignages montrent qu'il n'est pas impossible mais, hélas, trop rare, d'arriver à ce qui devrait être l'état idéal de la relation entre un professeur et les élèves, ce qu'on appelle dans l'anthropologie du don un état d'endettement mutuel positif dont j'ai l'occasion de parler en cours et sur ce blog (cf., par exemple, la partie 4b du sujet Quelque chose peut-il valoir que l'on donne sa vie?).
RépondreSupprimerVos élèves ne demandent que cela, mais ils sont jeunes et divertis. Il faut les stimuler et les ramener au cours en les faisant participer. Je suis bien placée pour vous le dire car je suis une élève de cette classe. Faites-nous participer, on est jeune et notre attention peut être vite perdu. Votre contenu est plus que satisfaisant mais notre attention l'est un peu moins. Je crois que la relation entre professeur et élèves dans cette classe peut être une grande réussite.
Supprimer( sans lire votre cours partie 4b, je pense que tout peut valoir de donner sa vie si cela nous tiens à cœur et que cela a du sens pour nous-mêmes ; et une fois cette chose réalisée avec succès, la récompense que l'on en a c'est la satisfaction personnelle et le plaisir fait à autrui )
Comment ne pas fuir les ignorants ? Sans doute en acceptant leur intolérance. Et cette concession à une limite : celle fixée par le laps de temps qui sépare leur ouverture, de nos pronostics sur elle. Ceux qui tiennent à cette ouverture, en une vie, attendrons douloureusement. En revanche, elle se produira chez d'autres avec une intensité folle. Le flambeau éprouvant les marées unilatérales aura réussi. D'autres bougies deviendront brasier.
RépondreSupprimerJ'observe cependant (dans une position facile) que les oppositions qui ont émergé ces derniers temps, et que tu as eu à éprouver, prouve pertinemment la justesse, la force et la nécessité de ton entreprise (pour appuyer ce que tu dis, rares sont les profs de physique ou de maths à être sollicités négativement par la direction).
Je ne te parlerai pas au passé. Je sais que tu sauras détecter l'éclat suffisant.
B. Larvol
Je pense que vous avez retenu le pire a retenir dans cette classe , malgré une mauvaise entente dans l'ensemble.. de nombreux élèves on était à l'écoute et on fait l'effort de s'ouvrir à cette émancipation qui est, il faut pas se mentir, au premier abord pas évidente à comprendre.. Mais vous avez entièrement raison le lycée est une réelle prison et nous somme conditionné à apprendre pas pour notre propre construction intellectuelle mais pour répondre aux attentes des examens , si certain élèves ne sont pas près intellectuellement à lâcher leurs conditionnements , faite le au moins pour ceux à qui cela leurs font le plus grand bien ... j’espère que vous ne serez pas complètement découragé car vos cours nous permettent justement de nous évader quelques heures de notre prison quotidienne . Et sachiez aussi que l'intervention de l'inspectrice a était pour nous un soulagement car nous avons maintenant plus aucune raison de ne pas écouté dans vos cours car il serait soit disant pas académique maintenant tout est clair vos cours sont très enrichissant est recevable à l'épreuve. En tout cas je pense que on vous remerciera un jour de nous avoir ouvert les yeux sur notre société actuelle et aussi de nous détacher des préjugés , des conditionnements qui ne cesse de envahir notre vie.
RépondreSupprimerCe n'est pas avec cette classe que j'ai spécifiquement un problème; c'est avec quasiment l'ensemble de l'institution. Cela fait maintenant près de deux ans que j'ai mis en veilleuse mon blog.
RépondreSupprimerMonsieur, en 2013 vous m'avez accompagné pour que je passe mon Baccalauréat et pour ça je vous en suis infiniment reconnaissante. Aujourd'hui je vis à Bordeaux pour passer mon BTS design graphique et je peux vous dire que j'ai dû passer par des chemins difficiles pour y arriver. Pendant ces périodes j'ai un réflexe particulier, je repense à vous et vos cours énergiques, à la dévotion que vous nous portiez, à la détresse que vous aviez pour transmettre dans l'urgence votre désir de comprendre le monde et de s'armer face à lui. Je suis triste de voir ce post aujourd'hui mais heureuse que vous fassiez ce que vous pensez être le mieux pour vous. Ne vous laissez pas décourager s'il vous plaît nous avons besoin de gens comme vous! Merci pour m'avoir fait lire et pour m'avoir lu.
RépondreSupprimerMerci et bon courage pour la suite.
SupprimerCa fait longtemps que j'avais envie de vous remercier pour tout le temps et l'énergie que vous avez consacré au partage de votre savoir, de la vérité, de l'émancipation... Je suis une ancienne élève du lycée Gabriel fauré, et grâce a vos cours, que j'ai gardé précieusement, j'ai trouvé une bonne raison de finir mon lycée, que je n'aurais très certainement pas eu le courage de terminer sans vous. J'aurais voulu vous dire pleins de choses déjà depuis maintenant trois ans, mais j'ai toujours pensé que mes mots ne seraient pas a la hauteur de tout ce que vous m'avez appris. Alors que je veux seulement vous remercier et vous souhaiter du bonheur et du courage!! Je regarde de temps en temps si le blog n'a pas ré ouvert, mais je me contenterais de re lire les anciens posts dont je ne me lace pas. Le plus important maintenant c'est de penser à vous. Encore merci! Et bonne continuation dans la vie
RépondreSupprimerManon v
Encore un témoignage qui fait chaud au coeur. Merci et bonne route aussi.
RépondreSupprimerVos élèves ne demandent que cela, mais ils sont jeunes et divertis. Il faut les stimuler et les ramener au cours en les faisant participer. Je suis bien placée pour vous le dire car je suis une élève de cette classe. Faites-nous participer, on est jeune et notre attention peut être vite perdu. Votre contenu est plus que satisfaisant mais notre attention l'est un peu moins. Je crois que la relation entre professeur et élèves dans cette classe peut être une grande réussite.
RépondreSupprimer( sans lire votre cours partie 4b, je pense que tout peut valoir de donner sa vie si cela nous tiens à cœur et que cela a du sens pour nous-mêmes ; et une fois cette chose réalisée avec succès, la récompense que l'on en a c'est la satisfaction personnelle et le plaisir fait à autrui )